En 2013, alors que j'effectuais un postdoctorat à l'Université du Luxembourg, j'ai eu la chance qu'un poste de maître de conférences à l'école soit ouvert au concours sur une thématique compatible avec mon profil en recherche et en enseignement. Connaissant le cadre privilégié offert par TELECOM Nancy côté enseignement, mais aussi par le LORIA côté recherche, j'étais très motivé pour revenir à Nancy. Je remercie encore Olivier Festor de m'avoir accordé sa confiance.
Élève ! C'est beaucoup plus facile ! Avec le recul, c'est un luxe que de pouvoir passer la majeure partie de sa journée à recevoir de nouvelles connaissances et exercer de nouvelles compétences. La vie associative et l'esprit de camaraderie sont aussi des bons aspects que je retiens de ces années.
TELECOM Nancy car il faut vivre dans le présent. Si l'école a su garder ses valeurs, il faut reconnaître que le nouveau nom, qu'on ne peut dissocier du changement de concours, a aidé à améliorer la visibilité de l'école et a contribué à l'excellente dynamique de la dernière décennie.
Il y a toujours eu de grandes disparités entre les élèves, donc je ne peux pas généraliser. J'étais en tout cas un élève très consciencieux qui ne séchait aucun cours. Oui, même celui du vendredi soir de 16h à 18h qui ne rassemblait parfois qu'une petite dizaine d'élèves (dans l'amphi 16 à l'époque).
C'est quelque chose d'assez difficile à objectiver. Je ne pense pas forcément en termes de pratique pédagogique. Par contre, avoir été un ancien élève m'a sans doute permis dans un premier temps de calibrer plus rapidement mes cours par rapport au niveau et aux attentes des élèves. Cela dit, c'est un travail perpétuel d'adaptation car le public et les attentes continuent d'évoluer au fil du temps.